Un valaisan reste-t-il valaisan après 10 ans d'expatriation?

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Mardi 14 juin 2022 - 10:35

Ça y est, c’est les vacances et Pierrot Métrailler nous fait le plaisir de venir dans nos studios. Il a pour habitude de venir, au moins une fois par an, dans les terres valaisannes, là où se trouvent ses racines. Entre la météo, la politique, le hockey, Pierrot nous livre son ressenti sur ce retour un peu différent cette année.

Y fait froid là-bas ?


« Pas tant, pas tant » nous répondrait Pierrot. Même s’il n’y fait pas grand beau comme chez nous, le thermomètre indique 20° avec un temps pluvieux et du vent. Donc pas besoin de sortir la doudoune. Mais le passage en Valais avec ce beau temps lui fait le plus grand bien, avoue-t-il.

Et ce retour en Valais


Pierrot se confie en nous disant que pour la première fois, il se sent plus « en vacances » que chez lui. Alors attention, il restera toujours valaisan (manquerait plus que ça…). Mais il pense avoir atteint un point de bascule. Sa vie est désormais là-bas, il s’est créé un cercle d’amis, notamment au club de curling où il se rend jusqu’à 5 fois par semaine en hiver. Mais rassurez-vous ça ne l’a pas empêché de profiter de son passage à Evolène.

Et l’accent dans tout ça ?


Après 10 ans en terres québécoises, on s’attendrait à entendre des sonorités « exotiques » quand notre invité s’exprime. Il n’en est rien. A son plus grand dam, l’accent peine à venir. Cela serait dû au fait que pour prendre l’accent, il faudrait avoir l’oreille musicale. Ayant revu son directeur de fanfare, il se pourrait qu’avec de la motivation et beaucoup de patience, d’ici un ou deux siècles il pourra s’exprimer comme un « gars des Trois Rivières ».

Pour savoir ce qui fait que le Québec ressemble au Valais, vous pouvez revoir le passage de notre expatrié qui est venu dans nos studios.