L'apprentissage de cuisinier: de l'école à la cuisine

S'il est le chef du restaurant « le Mont Rouge » à Nendaz c’est bien qu’il a été formé en tant que cuisinier, il y a de cela quelques années… Loris Lathion nous parle aussi de l’apprentissage de cuisinier, cette voie qui lui est chère à ses yeux.

Ces jeunes, Ils sont bons ou pas ?

C’est avec grand plaisir que Loris casse le fameux mythe du jeune adulte fainéant, de l’apprenti mou… En effet, notre invité forme des apprentis depuis plus de 20 ans, il en a 2 actuellement et comme il le dit : « ils sont bien ces jeunes ». C’est avec un petit pincement au cœur que Loris décrit ces jeunes apprentis comme « innocents ». Il faut garder en tête que pour se lancer dans un tel parcours il faut être passionné.

L’apprentissage, un choix pas si anodin

Pour Loris, l’apprentissage de cuisinier a participé à sa propre évolution. Il est l’homme qu’il est aujourd’hui, en partit, grâce à cette formation. Il considère son maître d’apprentissage comme le 2ème homme qui a le plus influencé sa vie, après son père. C’est à l’âge de 15 ans qu’il quitte la maison pour devenir apprenti cuisinier à Zermatt. Il sait que c’est un métier qui est exigeant. L’apprentissage est riche en émotions, c’est à une période de sa vie où on change.

Que faut-il pour être un bon cuisinier

Notre chef qui répond aux questions d’Alexis nous confie qu’il faut en premier être gourmand. Il faut aimer boire et manger. Il nous fait l’honneur de nous sortir une très belle phrase : « Pour faire plaisir aux autres, il faut aimer se faire plaisir à soi-même ». Il faut aussi avoir du courage, résister au stress, être sociable et aimer les gens. Il vaut mieux aussi s’adapter aux horaires différents, commencer sa journée tôt et finir tard.

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